Vermifuges des chevaux et asthme

VOTRE DOMAINE D'ACTIVITÉ  / NOM ET PRÉNOM (facultatif) 

Patricia. Eleveuse de chevaux

QUEL POINT SOUHAITERIEZ-VOUS AMÉLIORER ?

Les vermifuges pour chevaux sont responsables de leur asthme.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU PROBLÈME

2 fois par an, en automne et au printemps, on vermifugeait nos chevaux avec des produits vétérinaires standard. On changeait parfois de produits mais ils utilisent tous divers benzimidazoles. Or, plusieurs de nos chevaux faisaient de l'asthme ou de l'emphysème, devenaient allergiques aux fleurs du champ, aux arbres alentours, au foin... Il fallait leur faire des piqûres de cortisone au printemps pour qu'ils puissent respirer. Pour certains, nous avons essayé une désensibilisation à leurs allergènes, après identification (petites piqûres quotidiennes pendant des mois), ce qui nous a coûté très cher et n'a rien donné.

Puis, l'une des juments allergique s'est mise à refuser systématiquement le vermifuge. On lui mettait dans du pain, ou bien caché dans des pommes qu'elle adore : elle reniflait très soigneusement la pomme et s'en détournait, recrachait le pain. On ne savait plus quoi faire.

VOTRE SOLUTION POUR AMÉLIORER LES CHOSES :

Un vieux fermier du village à qui on en parlait nous a dit que si les chevaux étaient libres d'aller où bon leur semble, ils iraient chercher dans la nature des plantes vermifuges qu'il nous a citées. Nous nous sommes donc tournés vers un vermifuge aux huiles essentielles qui contenaient ces plantes et d'autres encore, et notre jument frondeuse l'a mangé sans problèmes. Et miracle, elle n'a plus jamais eu d'emphysème.

On a donc étendu la méthode aux autres chevaux et tout est rentré dans l'ordre. Ils n'ont pas de vers non plus, nous avons fait faire des analyses.

L'AVIS DU JURISTE ET / OU DU SPÉCIALISTE :



Il faut savoir que divers benzimidazoles sont aussi vaporisés sur les champs car ce sont également des antifongiques qui agissent avec plus ou moins de bonheur sur les champignons des cultures, souvent mal aérées et plantées trop serrées car on compte sur ces apports de fongicides pour régler les problèmes.

Votre témoignage fait penser qu'il serait très intéressant d'étudier s'il y a des recrudescences de maladies respiratoires chez l'homme, dans les régions où ces fongicides sont employés. Des études pourraient être menées, demandant aux agriculteurs de noter les dates d'emploi de ces fongicides et parallèlement, on pourrait dénombrer les achats de médicaments pour la toux, l'asthme ou le rhume chez les pharmaciens alentours, enquêter chez les médecins, les crèches, les écoles...